Je suis confiseur, y’a pas d’erreur
J’vous l’confie
Faut pas pas s’endormir
Afin d’bien confire
Fruits confits
Quoiqu’il ne suffit
Pour que l’on confit
De beaux fruits
Pour les faires bien cuire
Faut d’abord saisir
Le r’frain que j’vais dire
(parlé)
Vous avez... Vous avez tout simplement qu’a dire correctement cette jolie phrase :
J’ai mon fruit cru qui cuit
Sans que mon fruit cuit cuit
C’est à dire sans que le jus du fruit se sauve de la bassinoire, vous voyez. C’est rien du tout Exemple pour des prunes confites, vous prenez délicatement vos prunes, vous les essuyez avec un linge bien propre. A défaut vous pouvez toujours les essuyez avec le devant de votre chemise, n’est-ce pas. Puis vous arrachez la queue et vous jetez le tout dans une bassine en prononçant ces mots calabaga... Calaba... Cabalistiques. Heum !
J’ai mon fruit cru qui cuit
sans que mon fruit cuit cuit
Pour faire de bonnes confitures
J’ai mon fruit cru qui cuit
sans que mon fruit cuit cuit
Pour faire des confitures de fruits cuits
(Parlé)
Vous voyez, c’est rien du tout
La première fois ça fait un peu de marmelade, mais ça va aller tout seul quand cela aura mijoté, vous allez voir ça.
Des dames du faubourg
Vienne au cours
De fruits cuits
Tenez l’autre soir
La baronne d’la poire
En a pris
Pendant qu’mon fruit cuit
On entend un bruit
Elle me dit
C’qui pète comme une mine
C’est y votre cuisine
Ou l’fond de votre bassine
(parlé)
Ah ! bah ! C’est pas l’fond d’ma bassine qui pète
C’est tout simplement parce que :
J’ai mon fruit cru qui cuit
Sans que mon fruit cuit cuit
Pour faire de bonnes confitures
J’ai mon fruit cru qui cuit
Sans que mon fruit cuit cuit
Pour faire des confitures de culs frits
(Parlé)
Non ! De cul... Non, c’est pas ça, c’est pas ça
C’est pas... Voyez-vous, ça allait beaucoup mieux la première fois. Ecoute chef Lenoir, je ne me vois pas blanc avec tes trucs. Tu vas trop vite mon vieux ! Et puis tu mets trop de feu. Tu vas faire brûler l’abricot cuit d’la baronne ! Non, l’abricot, l’abricot, l’ab... l’abricot cru d’la baronne qui cuit. Enfin ça y est. Allez à un autre.
Voulant adorer
Une femme du métier
Je m’morfond
Près d’une tendre enfant
Qui est confite en
Dévotion
Elle m’a dit un soir
Afin de savoir
Ma belle poire
J’lui ai appris par cœur
C’refrain d’confiseur
Viens j’f’rais ton bonheur
(Parlé au chef d’orchestre)
Ca c’est...ça va, c’est, c’est très bien, mais alors en douce, tu sais, écoute Lenoir, en douce. C’est d’la confiture de ménage. Et puis si c’est... si ça n’te va pas bien, mon vieux, tu vois, tu f’ras rater mon mariage. Attention, c’est ma fiancée qui parle. Elle me dit Armand, toutes les nuits avant de me coucher, je recette ta récite... Je récite ta recette, avec un petit bâton d’angélique sur les lèvres et deux marrons glacés dans les mains. Aussi prend moi, j’te donne tout, mon angélique, mes marrons.
Je bouge et tu m’... j’ai, j’ai
J’ai mon cru qui fuit
mmmm ii ri
Pour faire de bonne confiture
(parlé) J’peux pas y arriver
mmmm ii ri
Et j’y ai mis un bouchon à l’émeri.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les auteurs, les interprètes, il existe un site réellement remarquable par sa richesse :
http://www.chanson.udenap.org/
http://www.chanson.udenap.org/
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire