1907
Je suis une doctoresse sans pareil
Et, messieurs, sans vous faire souffrir
Si vous êtes un peu dur d'oreille
Moi je me charge de vous guérir
Venez donc chez moi rue du [?]
m' rendre visite une après-midi
Sur une petite porte qui es la mienne
Vous lirez "maladies de l'ouie"
Sur une petite porte qui es la mienne
Vous lirez "maladies de l'ouie"
Hier, je vous v'nir un jeune homme
Lui demande, quel est votre cas ?
Il m' répond, je suis à plaindre en somme
Quand on me parle, je n’entends pas
J'ai l'oreille très dur, ça me gène
Je n' sais pas d'ou ça peut provenir
Chère Madame, enfin ça me gène
C'est étonnant, je ne peux pas z' ouir
Chère Madame, enfin ça me gène
C'est étonnant, je ne peux pas z' ouir
Je le fais asseoir sur une chaise
Lui disant, fallait v' nir plus tôt
Une fois installé bien à l'aise
Je lui prends... l'oreille aussitôt
Puis en le soignant avec science
Je lui dis pour le réjouir
Monsieur, prenez un peu de patience
Dans cinq minutes, vous allez z' ouir
Monsieur, prenez un peu de patience
Dans cinq minutes, vous allez z' ouir
Avec une adresse étonnante
Je m'y prenais si savamment
Que ma foi, séance tenante
Il était guéri complètement
Il s'écria, chère doctoresse
Ca y est, j’entends aussi bien que vous
J' répondis, fier de mon adresse
Comme vous avez z'ouï c'est cent sous
J' répondis, fier de mon adresse
Comme vous avez z'ouï c'est cent sous
Note
Je ne suis pas un maniaque de la grammaire, mais en l'occurrence, le verbe "ouir" a toute ma sympathie. Ainsi il donne "J'ouïs" au passé simple, et l'on peux y répondre par : "Oh, j'ois !" à l'indicatif présent.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les auteurs, les interprètes, il existe un site réellement remarquable par sa richesse :
http://www.chanson.udenap.org/
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samedi 3 mai 2008
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